Une pie`ce de the´a^tre, destine´e a` la repre´sentation, a des contraintes spe´cifiques par rapport a` d`autres genres litte´raires. Elle est d`autant plus restrictive que bien des matie`res concerne´es sont retranche´es pour la dramatisation concentrique de la partie essentielle des e´ve´nements. Si l`on qualifie la partie dramatise´e des e´pisodes "en sce`ne", on pent parler e´galement des e´pisodes "en coulisse". Get article a pour but de proposer une me´thode d`analyse des oeuvres dramatiques du point de vue des e´pisodes "en coulisse". Dans cette perspective, on constate qu`Andromaque est compose´e d`une se´rie de re´petitions dans le sens de "certitude→incertitude" et que La The´bai¨de, au contraire, est caracte´rise´e par des re´pe´titions dans le sens de "incertitude→certitude". Quant a` la place du coup de the´a^tre, celui-ci est situe´ en coulisse dans Andromaque a` la diffe´rence du coup de the´a^tre de La The´bai¨de, qui est situe´ en sce`ne. Ensuite, les e´pisodes d`Andromaque exercent des influences sur ceux en sce`ne, tandis que les e´pisodes en coulisse dans La The´bai¨de perdent presque leur propre domaine d`existence pour se de´placer en sce`ne. De cette analyse on peut conclure que les e´pisodes en coulisse d`Andromaque sont concrets et pleins de dynamisme, alors que ceux de La The´bai¨de repre´sentent une sorte d`immobilite´ difiicile a` ranimer dans la dramatisation.