Nerval dit qu`il n`e´crit que de et d`, et il faut pour cela le grand air et liberte´. On sait que le voyage lui a rendu ce grand air et et liberte´. Donc pour Nerval, voyager, c`est poursuivre ailleurs un re^ve qui a` l`asile ne pouvait e^tre re´prouve´; c`est e^tre fou, mais d`une fac¿on le´gitime. Dans l`univers nervalien, ce re^ve ou cette folie-cette fonction de transformation de la re´alite´ se trouve assez souvent confie´e au mouvement et plus particulie`rement au mouvement rapide, a` la vitesse, qui est une sorte d`intensification du mouvement ordinaire. Dans le chapitre I, nous avons pour e´tude ce charme de la vitesse. Le chapitre II, voyage en orient, ce sera une initiation a` la re´alite´ profonde´ment transforme´e, exotique et vive. Dans le chaqitre III, nous avons de´crit le promenade dans son pays natal, valois-la voyage du souvenir et du passe´. Dans le chapitre IV, nous avons de´couvert une se´rie d`efforts du he´ros, qui veut retrouver la premie`re extase d`amour a` travers le rituel d`amour-voyage a` travers la femme. Et enfin dans le chapitre V, nous avons observe´ la mort-le voyage ultime-qui ne lui donne pas le plaisir, mais le calme e´ternel. Nous voudrions que ce travail e´claircisse des efforts du he´ros, qui poursuit <> a` travers ces divers voyages.