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A . Rimbaud 시에 있어서 사물의 언어와 침묵 - 서양의 형이상학과 미학 -
Le silence et le langage des choses dans l'oeuvre de Rimbaud
이준오 ( Joon Ho Lee )
불어불문학연구 25권 175-194(20pages)
UCI I410-ECN-0102-2009-760-008975089

L`oeuvre de Rimbaud est e´tonnante, surprenante. de´routante me^me. Cela tient tant a` l`originalite´ de son e´criture qu`a` la richesse de sa pense´e poe´tique; il introduit toute la sagesse de l`Orient et de l`Occident, d`Orphiques au hymne ve´dique de l`Inde. Au moment ou` l`on commence a` parler de Rimbaud l`envie nous vient presque de se taire, on aimerait se contenter de la lecture, de cette communication silencieuse avec le texte. Ne nous serait-il pas transmis par Rimbaud lui-me^me, ce de´sir de se taire, n`est-il pas cache´ dans son oeuvre, d`un bout a` l`autre? Peu bavard, le voyant, et refusant l`utilite´ du langage comme pas un, toujours prompt a` l`ellipse, toujours pre^t a` l`enigme. N`est-ce pas lui, pourtant, qui re^vait d`un 《langage universel》, accessible a` tous les sens par 《de´re´glement raisonable》? Il e´crit que c`est de 《trouver une langue》. Qu`on y voie une tentative alchimique de reconque´rir l`unite´ de soi, divise´ par la langue, ou une descente en enfer. Dans l`ensemble d`「Une saison en enfer」 et 「Illuminations」, son entreprise reste de ce que 《la pense´e participe a` toutes les formes et a` tous les e^tres》, et de ce qui essaie de rechercher le bonheur "parfait et plein", le bonheur perdu par la langue. Son re´sultat est ne´ de ce "travail horrible" qui se compose d`inventions, une langue a` partir du silence inte´rieur, a` cause de rien des mots existants. Cette tentative assez dure, est le travail de "ressaisir les puissances obscures" et de tenter de "surmonter le dualisme du moi et de l`univers", et d`obtenir le sentiment naturel d`union avec l`esprit et le monde, d`entrer a` l`E^tre lui-me^me dans son extase, le sentiment confus et de´licieux de l`existence. 「Une saison en enfer」 et 「Illuminations」 sont l`espace de l`ultime tentative de fouiller le silence pour nous le ramener vivant, ce qui pre´disait "je ne parlerai pas, je ne penserai rien" dans 「Sensation」, de trouver la sagesse universelle que la nature demeure a` l`inte´rieur de l`homme, transmis par une parole poe´tique. En re´alite´, Rimbaud, s`identifiant avec l`univers par le langage universel, qui est possible d`exprimer toute l`ide´e et tous les sons, pre´sente les aspects de l`existence universelle d`un E^tre qui avait pris l`univers. Enfin, la langue qu`il avait trouve´e devient les choses, inversement, les choses se faisant la langue du silence, parlent en verbe corporel, chantent, dansent par la lyre orphique qui frappait en cadence. On y voit que le poe`te s`unit a` la connaissance de la conception orphique qui ressuscite par disparition. Et puis c`est, a` l`image d`Empe´docle qui se jeta dans l`Etna, se livrer au feu du 《coeur terrestre e´ternellement carbonise´》, a` la terre qui fond, dispersant les cendres de l`e^tre dans l`air. Peut-e^tre, Rimbaud devait-il se souvenir de sa cosmogonie, fonde´e sur les quatre e´le´ments dont les rapports e´taient re´gis par Empe´docle et Orpheus. La cosmogonie rimbaldienne fait apparai^tre son univers comme un chaos ou` les e´le´ments se fondent, mais souvent se te´le´scopent.

[자료제공 : 네이버학술정보]
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