La vision que La Voie royale met en lumie`re sur la condition hunaine a` travers les deux he´ros, Claude et Perken s`accorde avec certaines ide´es des gnostiques. Elle s`accentue d`abord par un de´calage infranchissable entre le monde et le je. Elle s`articule sur le refus de tout ce qui est mondain et prive´ de religiosite´. Ensuite, elle met en accusation "l`absence de finalite´" qui dans le roman est soutenue par le symbolisme du fore^t-cercle, mais qui se fonde irre´futablement sur la pense´e bouddhique dont le but final consisite a` "e´chapper a` la Roue". Enfin, elle souligne les quatres souffrances qui divisent la momentane´ite´ de l`e^tre humain dans les temps bouddhiques : la mort, la vieillisse, la maladie et la mort. Donc, cette vision gnostique est bouddhique. Dans cette perspective, la philosophie de l`action et la voie de salut dans le roman devraient e^tre interpre´te´es.