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고전기 불문법에 나타난 명사이론
La theorie du nom dans les grammaires de l ' epoque classique
신오식 ( O Sik Shin )
UCI I410-ECN-0102-2009-760-008968340

Les grammairiens anciens avaient plus ou moins tendance a` rapprocher le nom des cate´gories logico-philosophiques (substance et qualite´) mais ils ne se´paraient pas le substantif et l`adjectif comme deux parties du discours car ils ne concevaient la substance que comme qualifie´e et la qualite´ seulement comme substantialise´e. Presque rien ne les diffe´renciait morphologiquement dans les langues anciennes. Denys de Thrace est le premier donner une de´finition grammaticale de cette cate´gories : une partie du discours avec cas-flexion signifiant une personne ou une chose en ge´ne´ral ou en particulier. Cette de´finition formelle et se´mantique devient le prototype des de´finitions ulte´rieures dans les grammaires latines. C`est aux grammairiens scolastiques que remonte la distinction moderne entre le substantif et l`adjectif. Les deux espe`ces sont diffe´rencie´es ici par leurs modi significandi: le substantif signifie per modum determinati secundum essemtiam, l`adjectif, per modum inhaerentis alteri secundum esse. Les auteurs de manuels de grammaire apre`s la fin du moyen a^ge de me^me que les grammariens franc¿ais du XVIe sie`cle et jusqu`en 1660, garde`rent la distinction scolastique. Toutefois, le crite`re grammatical (le genre, le nombre ou la construction) se superpose de plus en plus aux de´finitions existantes de cette cate´gorie. Les grammairiens de Port-Royal eeviennent a` la me´thode purement logique et de´finissent le nom selon le point de vue du jugement. Ils diffe´rencient le substantif de l`adjectif d`apre`s ce point de vue: les noms sont des mots qui signifient les objets des pense´es: le substantif refle`te la substance, l`adjectif, l`accident. Mais avec la the´orie de la connotation, ils insistent sur le fait que notre pense´e ne refle`te pas fide`lement et uniquement la re´alite´. Ce raisonnement a eu pour re´sultat de d`abolir la distinction entre ajectifs et substantifs et la voie a e´te´ ainsi ouverte aux spe´culations arbitraires des grammairiens philosophes poste´rieurs. Girard se distingue des autres grammairiens en ce qu`il conside`re les adjectifs comme une partie de discours inde´pendante. Fonde´e sur le crite`re purement se´mantique, sa the´orie des parties du discours fait entrer les participes dans la cate´gorie du verbe et sortir les adjectifs de la cate´gorie du nom. Du Marsais est probablement le dernier grammairien philosophe qui n`ait pas conside´re´ les substantifs et les adjectifs comme deux parties du discours diffe´rentes. Depuis Beauze´e la se´paration introduite par Girard est devenue ge´ne´rale. La conception ge´ne´rale des grammairiens avant 1660 est que le genre (masculin, fe´minin, neutre, commun) exprime certaines proprie´te´s de la nature des notions de´signe´es par les noms. Des inconse´quences de l`usage font que, peu a` peu, les grammairiens se me´fient de la signification attribue´e aux genres. Ainsi Sanctius de´finira simplement le masculin comme ce qui est indique´ par hic, le fe´minin comme ce qui est indique´ par haec. Cette manie`re de concevoir le genre grammatical d`apre`s le crite`re grammatical est au de´part d`une importante tradition. Les grammairiens de Port-Royal ne font pas consister le genre dans la construction ni dans la proprie´te´ du nom mais dans les diffe´rentes terminaisons des adjectifs qui sont joints aux substantifs. Cette nouvelle conception n`est pas adopte´e tout de suite par les grammairiens philosophes franc¿ais. Pour Re´gnier-Desmarais les adjectids ne sont d`eux-me^me d`aucun genre. Buffier suit Sanctius et Girard renche´rit sur la the´orie de Re´gnier-Desmarais. Du Marsais critique Girard. En reprenant la tradition de Port-Royal et de l`ecole de Sanctius, il e´tablit la distinction entre le genre naturel et le genre grammatical arbitraire. Malheureusement, cette se´paration entre le genre et le sexe n`est pas adopte´e dans la grammaire franc¿a

[자료제공 : 네이버학술정보]
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