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언어와 진리 , 그리고 퍼지 - 로베르 마르땡의 언어이론1-
Langage , verite et le flou . - La theorie linguistique de Robert MARTIN1-
박옥숙 ( Ok Sook Park )
UCI I410-ECN-0102-2009-760-008973530

La se´mantique martinienne se fonde-t-elle sur la the´orie du flou? Robert MARTIN, lui, n`a jamais directement pre´tendu, au moins dans ses travaux, que sa the´orie ou son intuition linguistique est du^ a` la the´orie du flou proprement dit. Mais, partout, la preuve ne manque pas : il est bien clair que, d`apre`s sa bibliographie, il a eu l`occasion d`aborder les ouvrages de Kaufmann, un des the´oriciens franc¿ais du flou. Il est e´galement e´vident que, a` travers toute sa description linguistique, MARTIN tient a` nous montrer les multiples aspects du flou, ceux-ci, immanents dans le langage. Il tend ainsi a` ses fins d`e´baucher, appuyant la logique plurivalente, une des nouvelles voies de la logico-se´mantique. Les phrases n`ont plus de valeur de ve´rite´ binaire, valeur du vrai ou du faux : elles acquie`rent d`ores et de´ja` toutes les valeurs existant entre le vrai et le faux, soit, plus ou moins vrai ou plus ou moins faux. De nombreux proble`mes se de´voilent d`avec la notion du flou : les conditions de ve´rite´ se constatent par les diffe´rents degre´s d`appartenance. Les sources du flou sont largement e´parpille´es partout dans la langue. Ainsi les pre´dicats gradables ou non gradables, l` ≪expansion se´mantique≫, les traits se´mantiques, la qualification impre´cise et les quantificateurs sont tous le lieu du se´mantisme flou. Me^me l`analyticite´ fait la place au flou. Nous le constatons dans cette e´tude, comme MARTIN, mais sur une e´chelle plus e´largie : nous partons de l`hypothe`se selon laquelle la langue entie`re est un ensemble flou. Nous ne tenons donc pas a` discerner les unite´s linguistiques floues d`avec celles de non floues. Nous avons aussi confirme´ une possibilite´ de l`adaptation de la the´orie du flou a` l`explication de quelques faits linguistiques, et sugge´re´ une autre approche aux notions de l`ambiguite´ et du vague. MARTIN ne manque pas, faisant son chemin, de noter que les degre´s variables d`appartenance, preuves du flou, se forment un continuum de la signification, qui le rapproche de l`orginalite´ du cine´tisme guillaumien. Afin d`achever ses approches nouvelles, dans l`espoir de comple´ter la the´orie guillaumienne par une explication scientifique, MARTIN se tiendra de plus en plus a` la notion de mondes possibles et celle d`univers de croyance

[자료제공 : 네이버학술정보]
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