Le the`me du mal a toujours e´te´ traite´ dans la litte´rature. Mais son e´tude de´bouche ge´ne´ralement sur de fausses prises de positions sur de faux proble`mes. Aujourd`hui le terme "mal" est souvent associe´ au domaine du surnaturel, au satanisme peut-e^tre a` cause des filmes d`horreur. Mais c`est restraindre sa signification. Aussi, on l`oppose souvent au "Bien" dans le contexte de la morale. Mais concentrer l`e´tude sur cet axe apporterait une conclusion traditonnelle, du triomphe du bien sur le mal ou de la justification de l`existence du maniche´isme. L`inte´re^t de notre e´tude est de sortir de ces sentiers battus pour analyser l`expression du mal en restant dans une optique purement litte´raire. L`histoire litte´raire montre la diversite´ de ses ro^les: depuis Saint Augustin, les moralistes justifient la pre´sence du mal a` la seule condition qu`elle serve explicitement au triomphe du bien, tout en s`inquie´tant de l`e´ventuelle influence ne´faste sur le lecteur. D`autres courants pensent que l`expression du mal est ne´cessaire pour montrer l`homme tel qu`il est, entie`rement. Aussi, Josephe de Maistre apporte une ide´e nouvelle avec la fonction de purification. Ainsi les crimes de la re´volution sont le´gitime´s par la finalite´ de litte´rature du peuple, d`ame´lioration de la socie´te´. Donc, la notion de mal e´volue au cours de l`histoire. En ce qui concerne la morale et les valeurs, certains auteurs abordent le the`me du mal diffe´remment, en cherchant des aspects positifs. Ainsi la beaute´ du mal. La litte´rature de type provocatrice ou sans tabou de´montre sa nature moderne: des oeuvres scandaleuses ne sont plus conside´re´es comme immorales mais comme des chefs-d`oeuvre. D`autre part, il s`agit d`appliquer une re`gle d`observation de´gage´e de tous jugements moraux. Notre but n`est pas de juger tel ou tel e´crivain mais de voir comment le the`me du mal est aborde´, et quelle est sa fonction dans l`oeuvre. Pour cela, nous devrons concentrer notre e´tude sur l`expression du mal dans le roman.