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C . F . Ramuz의 La grande peur dans la montagne 연구 - vide로 가득찬 소설
La Grande peur dans la montagne de C . F . Ramuz : un roman plein de vide
안보옥 ( Bo Ok An )
UCI I410-ECN-0102-2009-760-008971829

La Grande pear dans la montagne de C. F.Ramuz est un roman catastrophique. Le mot "peur" apparait de`s le titre, ce qui nous annonce l`importance du "peur" dans le texte. C`est pour cela nous portons notre attention sur les aspects du danger ou la menace qui provoque la peur et sur ce que vivent les personnages dans ou face a` la menace. Les personnages qui moment dans la montagne "interdite" se trouvent souvent face a` l`hostilite´ de la nature. La profondeur et la hauteur de la montagne offrent l`image du "trou" avalant tout. Et l`obscurite´ accentue l`image du ne´ant. En fait la monte´e interdite provoque la catastrophe. Le haut descend et ane´antit le village. Seul le vide reste. Dans cette menace de la mort et du ne´ant, les personnages perdent l`usage de la parole. Ils vivent dans le silence. Certaines paroles sont aussi "interdites". Elles ne peuvent sortir de la gorge et sont donc avale´es. Ce phe´nome`ne du vide de la parole apparait aussi dans la narration. Il y a plusieurs vides narratifs, qui rendnt encore plus obscure le re´cit du "peur". Les personnages restent isole´s les uns des autres a` Sasseneire, dans ce lieu aussi isole´. Ils vivent sans parole, sans aucune communication. Chaque personnage fait donc l`expe´rience de la solitude qui le me`ne aussi a` la mort et au ne´ant. Nous avons repe´re´ les mots-cle´s de l`histoire comme "mort", "disparition", "silence", "se´paration". Ce ne sont en fait que les diffe´rents formes de "vide". Et "la peur dans la montagne" n`est d`autre que l`angoisse de l`homme devant la mort et le ne´ant. L`histoire du texte finit par l`ane´antissement total du monde des hommes. Or, l`auteur nous insinue un autre aspect possible du vide en dessinant l`itine´raire de Joseph sous forme d`un cercle. Il "monte" sans cesse dans la "solitude" pour re´aliser "le retour a` soi", pour se prouver son existence. Sa monte´e peut e^tre donc interpre^te´e comme une volonte´ pour la vie, comme un e´lan vital. Dans ce sens-la`, le vide ne me`ne pas seulement au ne´ant mais il peut e^tre un "trou" qui s`ouvre vers la "ple´nitude". Une forme du cercle comme accomplissement de l`acte cre´ateur, l`e´criture.

[자료제공 : 네이버학술정보]
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