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KCI 등재
빅토르 위고의 「바다의 일꾼들」에 나타난 여성성의 이중적 양상들
Aspects ambivalents de la feminite dans Les Travailleurs de la mer de Victor Hugo
김희경 ( Kim Hui Gyeong )
UCI I410-ECN-0102-2009-760-003134442

Les romantiques s`inte´ressaient beaucoup au monde inconnu et infini. Leurs oeuvres montrent l`itine´raire de la recherche du myste`re de monde inconnu. Dans leur exploration du monde profond, l`a^me inconsciente sert de guide pour e´clairer le monde sombre. Cette a^me est repre´sente´e souvent comme la fe´minite´. La psychologie profonde moderne l`appelle `Anima`. L`Anima est l`arche´type dont le ro^le est d`interce´der pour lier le moi a` l`inconscient profond. Cependant, les images de l`Anima se montrent tanto^t dans un ro^le positif, tanto^t dans un ro^le ne´gatif par lequel on est saisi de chaos. Cette e´tude a pour objet de remarquer les aspects de la fe´minite´ et ses ro^les au long de l`itine´raire de la recherche du monde profond dans Les Travailleurs de la mer, e´crit par Victor Hugo dans la dernie`re pe´riode de son exil. Au de´but de ce roman, on rencontre la jeune fille qui se pre´sente comme oiseau et comme ange, et qui s`appelle De´ruchette. Elle repre´sente l`a^me humaine. C`est la raison pour laquelle on pourrait l`appeler ange. Chez Hugo, "la vierge conserve encore une nature ange´lique", comme l`image arche´type d`enfant. Les romantiques pensent que tout est sorti de l`unite´ ou` tout veut se re´inte´grer. C`est pourquoi, pensent-ils, le nouveau-ne´ conserve encore la nature du ciel dont il vient de sortir. Comme l`enfant, la vierge en tant que "bouton de fleur" est conside´re´e comme gemme qui repre´sente l`origine et la possibilite´ de devenir. C`est ainsi qu`apparai^t le ro^le positif de l`Anima dans l`inconscient de l`Homme. Gilliatt, le he´ros du roman se me^le a` la vie de De´ruchette a` cause de l`autre figure fe´minine, le bateau a` vapeur qui s`appelle la Durande. La Durande peut e^tre conside´re´e comme la soeur de De´ruchette par Mess Lethierry qui est son oncle. Un jour, la Durande fait naufrage sur l`e´cueil Douvres. Heureusement, sa machine est intacte et en vie. Il nous semble que la machine intacte dans la Durande naufrage´e repre´sente l`a^me humaine enfouie dans l`inconscient. Cilliatt, solitaire et re^veur, se propose volontairement pour retirer la machine de la mer. La mer qui recommence sans fin, conside´re´e comme une immense hydre vivante, semble repre´senter la me`re terrible qui pourrait tout avaler et affaisser. Dans le fond de la mer, Gilliatt rencontre la pieuvre qui apparai^t comme la de´esse du monde profond. La pieuvre posse´dant l`arme la plus effrayante, la ventouse, fait penser a` la fe´minite´ sensuelle qui prend l`homme au pie`ge. Il s`agit ici du gouffre, comme la fatalite´ fe´minine et terrible. La mer qui nous apparai^t comme le gouffre le plus profond, semble e^tre trop immense pour qu`on puisse lui tenir te^te, Gilliatt, en danger de mort, "terrasse´ par l`immensite´", prie la mer de lui accorder sa gra^ce. Et puis, comme s`il y avait une oreille dans l`inconnu, la mer se transforme en tendre me`re. Gilliatt, rentre´ avec la machine de la Durande, semble aussi retrouver son a^me dans l`inconscient profond. Le gouffre semble devenir tole´rant a` la personne qui a re´ussi a` sortir de lui. A la fin du roman, pourrait-on dire, la retombe´e dans la mer de Gilliatt qui a retrouve´ son a^me, montrerait le retour a` la me`re, ou bien le retour a` son inconscient re´concilie´. De´sormais, pour ce he´ros, la mort qui se montre comme le gouffre le plus sombre ne signifie plus la fin de la vie, mais le myste`re inte´rieur que l`a^me humaine pourrait reconnai^tre.

[자료제공 : 네이버학술정보]
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