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KCI 등재
낭만주의 상상력 연구 -코울리지와 보들레르-
Une Etude sur l`imagination romantique -Coleridge et Baudelaire-
박기현 ( Park Gi Hyeon )
UCI I410-ECN-0102-2009-760-003133834

La the´orie romantique de l`imagination se de´veloppe sous l`aspect du refus a` la science commeun de´menti passionne´ oppose´ a` la raison me´canicienne. Les poe`tes romatiques essayent de revendiquer pour la conscience individuelle le droit de s`isoler, de re´gner sur un horizon imaginaire ou` rien ne s`opposera a` l`originalite´ de l`experience personnelle. Dans cette perspective, notre e´tude consiste a` suivre les e´tapes de la conception de l`imagination chez Coleridge et Baudelaire. Dans la Biogrphia Literaria, Coleridge distingue a` co^te´ de "fancy" une "primary" et une "secondary imagination". Par cette imagination primaire l`homme est mis en e´tat de re´pe´ter, dans les limites de son individualite´, e´ternel acte cre´ateur de Dieu. Cela veut dire que gra^ce au "rapport e´loigne´" entre l`homme et Dieu, la ressemblance existe, mais l`homme est pourtant bien infe´rieur a` Dieu. La plus grande originalite´ de l`homme consiste a` imiter Dieu; il ne peut pas cre´er independamment. C`est pourquoi Coleridge insiste pluto^t sur l`imagination secondaire : c`est elle qui met l`artiste en e´tat de cre´er vraiment, car "elle dissout, diffuse, dissipe afin de recre´er" selon l`expression de Coleridge. La valolisation romantique du symbole par l`opposition a` l`alle´gorie est le plus nettement pre´sente´e par Coleridge. Selon lui, la distinction du symbole est de l`alle´gorie est paralle`le a` celle de la forme organique et de la forme me´canique, ou de l`imagination et de la raison. Dans l`alle´gorie, le signe est transif, il doit e^tre traverse´ par l`intellect, tandis que dans le symbole, le signe est intransif et garde sa valeur apre`s avoir e´te´ percu. Dans le cas de Baudelaire, la the´orie de l`imaginition est plus complexe. Analysant la me´thode de Delacroix, Baudelaire explique que la peinture manifeste le regard magique que l`artiste porte sur la nature. "L`univers visible" n`est plus qu`un "dictionnaire" ou` le peintre cherche ses images comme le poe`te cherche ses rimes. La mise en couleur des images, comme la mise en rythme des rimes, est ope´re´e par l`imagination cre´atrice. La force de l`imagination s`exprime en effet dans le travail d`assemblage des formes dans l`espace pictural, comme dans l`effort d`agencement des phrases dans l`espace litte´raire. L`imagintion n`imite pas la nture, mais l`agitation des forces naturelles, l`e´lan vital de l`univers, 1`e´nergie du vivant. Dans le Salon de 1859, Baudelaire motre enfin comment l`imagintion, "cette reine des faculte´s", est l`e´nergie me^me de l`expression cre´atrice. Loin d`e^tre une incitation a` quelque de´lire personnel, l`imagination fonctionne pour Baudelaire comme une construction me´thdique. C`est pourquoi Baudelaire distingue l`imagination et la fantaisie. L`expression poe´tique obe´it a` une intention rationnelle. La rhe´torique elle-me^me est une expression des re`gles qui re´gissent nos rythmes inte´rieurs. L`imagination donne une me´thode de connaissance pour vivre en correspondance avec la profondeur symbolique de l`univers. La conception baudelairienne de l`imagintion est donc gage´e sur le syste`me des correspondances, c`est-a`-dire sur l`univers analogique. Par le sonnet Correspondances et par une se´rie de textes ce´le`bres, Baudelaire se pre´sente comme la voix la plus autorise´e en matie`re d`analogies. Analogies ou corresondances : les deux termes sont partiellement superposables, le premier restant plus ge´ne´ral, le second pouvant de´signer plus particulie`rement les moyens d`expression dont dispose l`artiste por exprimer l`analogie. Mais il s`agit bien d`une seule et me^me doctrine, domine´e par l`affirmation de l`unite´ du monde et de son harmonie. Cette question du fondement de l`analogie est en profondeur lie´e a` celle du symbole et de l`alle´gorie chez Baudelaire. L`alle´gorie baudelairienne assume le po^le ironique, toujours secondaire, d`un m

[자료제공 : 네이버학술정보]
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