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KCI 등재
『랑제 공작부인』과 1832년 이후 발자크의 정치관
La Duchesse de Langeais et la Pensee politique de Balzac apres 1832
송기정 ( Ki Jeong Song )
불어불문학연구 106권 87-115(29pages)
DOI 10.18824/ELLF.106.03
UCI I410-ECN-0102-2017-860-000341627

La Duchesse de Langeais est connu pour etre un roman de vengeance que Balzac a ecrit apres son echec amoureux avec la marquise de Castries. Il est vrai que son amour pour elle etait le motif principal du roman. Cependant, il a egalement une importance politique non negligeable, du fait que l’auteur y exprime sa pensee politique apres sa “conversion legitimiste”. Pour commencer notre etude, nous avons d’abord parcouru les pas politiques de Balzac depuis 1830. Au moment de la Revolution de juillet, Balzac participait au journalisme litteraire et faisait partie de l’equipe liberale de litterateurs et d’artistes groupes autour d’Emile Girardin. Mais il se gardait d’ecrire des articles dans les revues politiques soit royaliste, soit liberale et se tenait a distance des partis politiques. Cependant, Balzac qui paraissait indifferent aux activites politiques, finit par s’engager lors de l’election generale de juin 1831. Il ne parvient pas a ses fins, mais il comprend alors la necessite d’adherer a un parti qui peut le soutenir. Le voila donc converti en legitimiste vers la fin de l’annee 1831. Ce n’est donc pas madame de Castries qui l’a influence directement pour sa conversion. Mais il est certain que Balzac deployait des activites de plus en plus importantes dans le parti legitimiste au cours de l’annee 1832 ou il frequentait cette femme et son oncle, le duc de Fitz-James, un des chefs du parti. Or, entre sa pensee politique et celle de ses allies legitimistes, il y une difference fondamentale. Tout d’abord Balzac exprime son admiration pour Napoleon, le grand ennemi des royalistes. Ensuite, il insiste sur l’erreur qu’a commise la Restauration de s’opposer aux resultats de 1789 et aux idees qu’a produites la Revolution. Enfin, il pretend etablir un plan politique se confortant aux idees nouvelles de l’epoque. Comme on le voit, son legitimisme n’est pas orthodoxe. Sa conversion serait donc une sorte de strategie politique. Par consequent, il n’est pas etonnant que plusieurs de ses articles aient ete refuses par les redacteurs de la revue legitimiste, comme Le Renovateur. Il voyait s’eloigner ses espoirs d’election generale et eprouvait une gene a se sentir un instrument entre les mains du parti. C’est pourquoi il aspirait a exposer sa pensee politique personnelle plus librement. Des ce moment, il songeait a faire connaitre sa pensee politique et sociale a un public plus large que celui des revues de quelque parti, au public de ses romans qui s’accroissait depuis quelques annees. La Duchesse de Langeais est donc un des romans representatifs qui trahissent son intention d’exprimer sa pensee politique tout en gardant son independance a l’egard de son parti. Une grande partie du deuxieme chapitre intitule < l’Amour dans le paroisse Saint-Thomas-d’Aquin >, est consacree a une longue dissertation sur les fautes commises par l’aristocratie francaise sous la Restauration. Ces pages qui paraissent peu necessaires a la trame du recit, pouvant meme nuire a son interet dramatique, sont pourtant les pages les plus interessantes, parce qu’elles manifestent l’intention ferme de l’auteur d’utiliser sa production litteraire pour exposer sa pensee politique et sociale. La duchesse de Langeais, “le type le plus complet de la nature de sa caste”, represente le faubourg Saint-Germain sous la Restauration qui n’a pas dure longtemps par manque de consistance. A cote d’elle, le marquis de Montriveau, son amant, est le fils de la Revolution et de l’Empire de Napoleon. Fort, courageux, sauvage, energique, ce soldat de Bonaparte qui s’aventurait en Afrique pour la recherche scientifique, avait une certaine celebrite dans la societe parisienne. Si Madame de Langeais se resout a conquerir cet homme, c’est parce qu’elle sait que son aventure avec ce grand homme la distraira de sa vie aristocratique si ennuyeuse. Or, la distance entre les deux amants est aussi grande que celle entre l’aristocratie du faubourg Saint-Germain et le soldat de l’Empire napoleonien. Par consequent, il leur est impossible de se reunir. La difference entre eux est surtout marquee dans leur debat politique. La duchesse insiste sur le role de la religion pour la politique et le general critique les erreurs de l’aristocratie qui refuse le resultat de la Revolution. Or, l’opinion politique de la duchesse et celle du general, toutes deux, representent la pensee politique de Balzac lui-meme. La lecture de La Duchesse de Langeais nous confirme que, malgre sa declaration de legitimiste, son idee politique n’exclut pas une vue historique progressiste basee sur le liberalisme. C’est ainsi qu’il n’existe pas de decalage reel entre le Balzac de 1830 et celui de 1834. Il est vrai qu’il refuse l’egalite, qu’il accepte les classes sociales, qu’il reclame une monarchie absolue gouvernee par un grand homme, mais il continue a critiquer les fautes de l’aristocratie anachronique sous la Restauration, a admirer Napoleon, a maintenir le resultat de la Revolution et a exiger d’adapter un plan politique a l’esprit nouveau de l’epoque. Enfin, il n’a pas change. Il voulait surtout depasser tous les partis politiques par son arme personnelle, qui n’est autre que la litterature. A partir de 1833-1834, il abandonne la politique, il abandonne le journalisme, et il se concentre sur la production litteraire. Il manifeste ses preoccupations d’ordre social et politique sur un plan litteraire, independamment et librement. C’est a ce moment-la, que son idee grandiose d’attribuer une unite dans toutes ses oeuvres est nee. Cette idee revelatrice annonce ainsi la naissance de la Comedie humaine.

Ⅰ. 서론
Ⅱ. 본론
Ⅲ. 결론
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