La vieille fille est un des “types” que nous trouvons dans la Comedie humaine de Balzac. L’interêt de cette ‘vieille fille’ balzacienne consiste en ses descriptions physiques. Plus precisement, ses apparences antithetiques : les unes laides et les autres belles alors les unes repulsives et les autres seduisantes. D’où viennent ces oppositions ? Consideree comme non-femme qui neglige les devoirs donnes par la societe comme celui de mariage et de procreation, la ‘vieille fille’ est constamment stigmatisee. Mais Balzac presente un nouveau portrait de la vieille fille tout à fait plaisant. Pourquoi certaines vieilles filles se montrent-elles desirables et les autres non dans les romans balzaciens ? Pour repondre à ces questions, nous comparons quatre portraits les plus signifiants : Sophie Gamard, Sylvie Rogron, Armande d’Esgrignon et Camille Maupin. Nous pouvons constater que leur physique est très differente : laideur et beaute. Mais nous pouvons aussi remarquer que leur caractère l’est aussi : egoïsme et altruisme. Sophie Gamard et Sylvie Rogron se montrent jalouses même cruellement vengeresses. Par contre, Armand d’Esgrignon et Camille Maupin, deux vieilles filles, font preuve d’un amour abosolu à leur protege. Celles-ci incarnent le devouement maternel. Là nous comprenons pourquoi Balzac a besoin de creer le nouveau “type” de la vieille fille. L’auteur de la Comedie humaine prône le devouement maternel volontaire de la femme comme cle de l’epanouissement et du vrai bonheur feminins. C’est pour cette raison que le feminisme de ses ecrits reste à discuter.