La Quarantaine de Le Clezio n’est pas un roman sur une île deserte. Mais ce roman peut être lu comme une histoire sur une île et un naufrage, en ce qu’il combine l’isolement decoulant des caracteristiques geographiques de l’île, le desir de s’evader, de changer la perception des habitants et de survivre. Ce type de lecture nous permet de repousser les limites de la comprehension du travail de l’auteur avec l’approche thematique ‘mythe familial’ et ‘recherche de l’identite’. En particulier, La Quarantaine necessite une analyse et une comprehension complexes du contenu et du format de l’histoire, dans la mesure où elles se chevauchent avec une variete d’appareils descriptifs, le temps, l’arrière-plan spatial, les memoires eparses et la diversite des histoires qui ne suffisent pas à tenter uniquement une lecture thematique.
En particulier, à travers l’ecriture de Leon nous faisant penser à un roman sur une île deserte, nous avons vu l’île Maurice devenir une île ideale, qui s’est progressivement transformee en un lieu inaccessible, et l’île Gabriel s’est transformee en paradis au fur et à mesure que la perception de Leon de l’île changeait. Comme dans la plupart des histoires sur l’île, nous avons une fois de plus confirme que l’île avait existe dans son etat naturel depuis des temps immemoriaux et que la perception des habitants changeant, elle serait logee differemment en lui et presentee differemment.
Les romans de Le Clezio revèlent des thèmes quelque peu stereotypes à la surface, mais incluent la beaute de la description et des dispositifs descriptifs elabores, ainsi que le courant de conscience d’un personnage et la double narration. En consequence, les vertus de ce roman ne resident pas dans le processus stereotype de la recherche de l’identite, mais dans l’isolement des personnages, l’attente d’une vie permanente et le desir de trouver un nouveau monde.