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Ne´ en 1840 a` Etretat, Maupassant passait l`enfance et sa jeunesse en emplant le beau paysage de Normandie et se donna une connaissance intime du monde des paysans qui l`entouraient. Apre` la guerre, il vint a` Paris, exerc¿a un petit emploi au Ministe`re de la Marine qui lui permit de subsister. Mais sa carrie`re d`homme de lettres lui donna l`inde´pendance financie`re. Il travaillait a` apprendre son me´tier d`e´crivain. Ce qui est extraordinaire pour lui. il e´tait devenu comme le fils adoptif de Flaubert. Sous sa direction, Maupassant s`acharna a` conque´rir un beau style d`art. Flaubert lui pre^cha la dignite´ de l`art et les devoirs divins de l`artiste. Il lui enseigna le de´gout des oeuvres ha^tives et tapageuses, la ne´cessite´ du travail acharne´ et l`importance des documents re´els. De 1880 a` 1891, Maupassant a e´crit environ trois cents nouvelles. Beaucoup des premiers nouvelles sont des histoires authentiques adroitement me´nage´es, d`autres sont de simples contes joyeux. Quand"Une Vie" parut en 1883, la critique s`e´tonna. C`e´tait un vrai chef d`oeuvre ou` la se´rie des de´sillusions d`une jeune fille sont de´crites avec simlicite´. Dans "Bel-Ami," Maupassant s`inte´resse surtout auy individus, a` l`e´tude psychologique qui e´tait honnis par l`e´cole naturaliste. Mont-Oriol(1887) de´crit des sce`nes de ville d`eau: brasseurs d`affaires, me´decins, malades, Pierre et Jean (1888) est probablement le roman le plus important de Maupassant. Ce livre est pre´ce´de d`une pre´face, une sorte de the´orie du roman, ou` il de´finit sa conception propre, sur la litte´rature: "Au lieu d`expliquer longuement l`e´tat d`esprit d`un personnage, les e´crivains objectifs charchent l`action ou le geste que cet e´tat d`a^me doit faire accomplir fatalement a` cet homme dans une situation de´termine´e. Et ils le font se conduire de telle manie`re, d`un bout a` l`autre du volume, que sous ses actes, tous ses mouvements soint le reflet de sa natura intime, de toutes ses pense´es, de toutes ses volonte´s ou de toutes ses he´sitations. Ils cachent donc la psychologie au lieu de l`e´taler. Le roman exe´cute´ de cette fac¿on y gagne en since´rite´." Dans Fort comme la mort (1889) et Notre Coeur (1890), Maupassant traduit surtout sa grande peur de la vieillesse. Ces deux romans sont de vraies oeuvres confidentielles. Il n`est question que de ses tourments moraux. Malgre´ son nihilisme, Flaubert croyait a` l`Art, ne desespe´rait pas de la science, ne niait pas le progre`s. Quant a` Maupassant, il ne put jamais admettre les raisons qui le menaient a` avoir un peu de confiance dans la vie. De´s 1883, influence de la doctrine de Schopenhauer, Maupassant a exprime´ bien des fois son pessimisme dans ses oeuvres litte´raires. Il voit le vide en amis et me^me en parents. Donc, il pre´fe´rait rester seul, ayant peur de la foule, des amis et des colle`gues. A ce tourment il ajoutait la pense´e perpe´tuelle de la mort. Tres to^t, la litte´rature ne l`inte´ressait plus, il n`e´crivait des lignes que pour gagner de l`argent. A la fin, il songeait au suicide. Lorsqu`il e´tait sur le bord de la folie, il tenta de se tuer pour ne plus voir cette maudite vie mais se manqua. Il fallut l`enterne dans la maison de sante´, son agonie dura dix-huit mois. Il mourut sans avoir retrouver sa lucidite´.